LA FILLE DE MONSIEUR SEGUIN
d’après La chèvre de Monsieur Seguin, nouvelle d’Alphonse Daudet
L’ÉQUIPE
adaptation théâtrale et mise en scène : Noémie Rosenblatt
livret, composition sonore et musicale : Maxime Kerzanet
lumières et régie générale : Alix Weugue
scénographie : Angéline Croissant
costumes : Camille Pénager
production et administration : Annabelle Couto
interprètes : Régis Laroche, Blanche Leleu et Maxime Kerzanet
La fille de Monsieur Seguin est un spectacle qui mêle théâtre, récit, musique, chant et philosophie,
pour inciter les adolescents à penser par eux-même,
à se questionner sur l’émancipation, le risque, le libre arbitre et la liberté,
pour amener les enfants et les parents à débattre et penser ensemble,
pour donner à tous et toutes le goût de l’échange et de l’écoute… le goût de la conversation.
La fille de Monsieur Seguin sera une forme d’oratorio philosophique, sur une musique rock et électro.
Le spectacle durera environ une heure et sera porté par trois interprètes : un comédien jouant Le père / M. Seguin (Régis Laroche), une comédienne-chanteuse incarnant La fille / La petite chèvre (Blanche Leleu), et un comédien-musicien (Maxime Kerzanet – le compositeur du spectacle) figure possible du Loup.
LE TEXTE
Comme dans la nouvelle originale, il y aura dans le spectacle un prologue contemporain avant d’entrer dans le récit du conte.
Chez Daudet, le narrateur s’adresse dans une lettre à un ami journaliste éprit d’indépendance.
Dans notre spectacle, ce sera une scène dialoguée entre Le père et La fille en négociation car l’adolescente veut se rendre à une manifestation (dont le propos n’est pas clairement précisé) et que son père le lui interdit, estimant que c’est trop dangereux. Pour clore le débat, il lui rappelle la morale de La chèvre de Monsieur Seguin qu’il lui lisait enfant. Après son départ de la chambre, La fille cherche le livre sous son lit, et replonge dans l’histoire… Nous entrons alors dans l’oratorio philosophique, où le récit de Daudet est donné dans son intégralité, entrecoupé d’interrogations, de doutes et de réflexions, de chansons et de textes parlés-chantés pour faire entendre une pensée philosophique en cours et une relecture contemporaine de la morale de Daudet.
LA SCÉNOGRAPHIE
Le décor d’ouverture est donc une chambre d’adolescente. Lorsque La fille commence à lire seule, il y a une bascule de style (du théâtre à l’oratorio), et dans la scénographie : le drap du lit s’élève dans les cintres à plusieurs points d’attache et devient une montagne sur laquelle danse des effets de lumière. Arrivent alors sur scène les micros et les instruments de musiques.
LA MUSIQUE
La forme théâtre / musique nous apparait la bonne pour interroger et penser la morale de ce conte avec un public familial… parce que la musique est un moyen sensible d’exprimer des émotions et parce qu’elle fait partie du monde des ados, parce qu’elle peut apporter de l’épique – au passage de la journée dans la montagne notamment – et qu’elle permet d’ajouter de l’atmosphère et un paysage sonore au récit.
ATELIERS PHILO AVEC DES COLLÉGIENS
Pour ce spectacle destiné aux ados et à leurs parents, ensemble, nous allons écrire l’adaptation et les passages chantés à partir d’ateliers philo avec des collégiens sur les thèmes de la liberté, du libre arbitre et du risque.
Nous enregistrerons ces entretiens, pour les ajouter à la bande sonore du spectacle, mêlées à des musiques et des sons d’archives.
Les voix des adolescents philosophants feront écho aux interrogations de la petite chèvre.
Ateliers menés avec La Maison de la Philo de Romainville
Avec le soutien de l’Unesco : Chaire des pratiques de la philosophie avec les enfants